Contexte

La bastide provençale du XVIIe siècle qui abrite l’hôtel fût l’hôtel particulier du chevalier Scipion de la Flotte d’Agoult. Elle ouvre ses portes aux voyageurs depuis les années 1970. En 2005, après plusieurs expériences dans l’hôtellerie de luxe (Paul Bocuse à Lyon, l’Hôtel Lancaster à Paris ou encore à Eugénie-les-Bains chez Michel Guérard) Julie et Nicolas Malzac décident de poursuivre leur aventure à Seillans en faisant l’acquisition de cette maison. Depuis, les propriétaires rénovent avec beaucoup de soin chaque année cette bastide historique.

Situation

L’hôtel des Deux Rocs est situé dans l’un des huit villages formant le canton de Fayence. Il faut s’écarter du littoral varois et traverser les nombreux vignobles qui jalonnent la route pour découvrir Seillans, un authentique village perché qui laisse parfois entrevoir, au détour de ses ruelles pavées, quelques vestiges d’anciennes fortifications.

La bastide aux volets gris se trouve dans le village et ouvre ses portes sur la place de la fontaine Font d’Amont (fontaine d'amour en patois) qui mène à la Porte Sarrasine ainsi qu’aux Deux-Rocs révélés dans les années 1960 suite à l’effondrement des maisons médiévales qui y étaient bâties.

L'endroit

L’hôtel des Deux Rocs bénéficie de la fraîcheur de la fontaine Font d’Amont, blottie sous l’ombre de deux gigantesques platanes centenaires, dont l’eau file ensuite dans un ancien lavoir. L’hôtel dispose ses tables autour de la fontaine qui est agrémentée de bougies à la nuit tombée. Les 13 chambres donnent sur la rue de la Fontaine d’Amont.

Chambres

Chaque chambre varie dans sa superficie et dans ses couleurs dominantes (vert amande, rouge ou jaune d'or). Chacune possède son style, napoléonien, asiatique, fleuri… et a été baptisée du nom d’une fleur utilisée dans les parfumeries de la région (Mimosa, Géranium, etc.).

Le mobilier est également différent selon les chambres. Les meubles et la décoration sont constitués de souvenirs de famille et de quelques éléments chinés : ciel de lit, prie-Dieu, miroirs. De larges fenêtres laissent entrer la lumière. L’ensemble est confortable et soigné, la literie particulièrement.

Le style au parfun d'antant est classique et chaleureux ce qui correspond à l’esprit général de l’hôtel. De hauts plafonds apportent une touche supplémentaire de raffinement à l’ensemble. Enfin, les salles de bains de style "british" sont équipées de baignoires et/ou douche et se distinguent par leur magnifique robinetterie. Un nécessaire de toilette (savonnette, gel douche, kit de rasage et bonnets de bain de la maison Fragonard) est à disposition des hôtes.

Décoration

La décoration est soignée et truffée de petits détails. Elle cadre tout à fait avec l’architecture et l'histoire de la maison : meubles anciens en bois et tissus nobles (Pierre Frey). Que ce soit dans le restaurant, le petit salon ou les chambres, des fauteuils confortables invitent au repos ou à la lecture. La télévision fait presque figure d’anachronisme. L’escalier desservant les chambres, typique d’une bastide provençale, est lui aussi parsemé d'objets de famille.

Clientèle

Cet hôtel est fréquenté par une clientèle assez hétéroclite : jeunes couples avec ou sans enfants, retraités, touristes, étrangers résidant dans le canton. Le lieu se prête à l’accueil des familles.

Prestations

Prestations haut de gamme, personnel extrêmement professionnel et discret qui sait s’adapter à la clientèle.

Restauration

Le chef David Carré propose une cuisine provençale qui évolue pour suivre le fil des saisons. Les repas sont servis en salle ou sur la terrasse autour de la fontaine.

Le petit-déjeuner est copieux. Il comprend une boisson chaude, un jus d’oranges pressées, un buffet (œufs, charcuterie, fromages, viennoiseries, beurre, confitures, céréales, salade de fruits frais accompagnés de quelques surprises concoctées par le chef : riz au caramel, petites crèmes et cakes).

Pour le déjeuner et le diner, le chef propose plusieurs menus (de 42€ à 70€ par personne). En entrée il est possible par exemple de déguster un foie gras poêlé du Sud-Ouest saveurs de vendange ou des ravioles de langoustine en bouillon d’estragon. En plat, le Saint Pierre rôti, céleri, pomme et figue ou encore un suprême de volaille jaune fermière, risotto aux Cépes. Pour finir, le gâteau coulant de Paul, souvenir de recré.

L'endroit commence à avoir une belle réputation, notamment grâce au chef. Le Restaurant est ouvert du mardi soir au dimanche midi.

Divers

Il est possible d’entrer et de sortir à toute heure grâce au digicode de la porte d’entrée.

Les animaux sont les bienvenus.

Parking public gratuit à 20 mètres.