3 questions posées à : Ety Marsan

Qu'est-ce qui vous a poussé à ouvrir une Chambre d'hôtes ?

« Après avoir beaucoup bougé de par le monde, j'ai ressenti un besoin de stabilité. Le départ des enfants de la maison a été le déclencheur de l’ouverture des chambres d’hôtes. Le besoin de contacts avec les gens divers et variés qui fréquentent les chambres d’hôtes, et le challenge que représentait l'ouverture en région parisienne il y a environ 5 ans, ont finalisé ma décision. Mes premiers clients étaient des étudiants étrangers pour des périodes d’environ 3 mois qui étaient plus reçus selon un type "famille d’accueil". »

Quel métier avez vous exercé, ou exercez-vous encore, en parallèle de votre activité de chambres d'hôtes ?

« Créatrice et gérante de plusieurs sociétés, plus ou moins éphémères, de par le monde, essentiellement en Asie ou en Europe dans des domaines aussi variés que l’assistance à la population, la médecine douce ou des sociétés de sténotypistes pour conférences. La gestion des 2 chambres d’hôtes, très demandées sur toute l’année, devient une activité pleine et entière, comme une petite entreprise à gérer, qui me suffit au niveau occupation en me conservant toutefois du temps libre.
»

Dans quel état d'esprit recevez-vous vos hôtes : plutôt "Je reçois des amis avec qui je partage du temps, voire plus" ou "je me fais vite oublier" ?

« Originaire d’Istanbul, j’ai besoin de voir du monde et d’avoir des contacts variés et enrichissant, des échanges culturels et d’informations. J’essaie de développer un sens de l’accueil pour tous types de visiteur. Je partage le petit déjeuner avec les clients, ce qui permet ces échanges au niveau des voyages, des cultures ou d’expériences, avec une approche totalement opposée à un hébergement hôtelier. Toutefois aucune difficulté à préserver l’indépendance des hôtes qui la souhaiteraient.
»