3 questions posées à : Véronique Phi

Qu'est-ce qui vous a poussé à ouvrir une Chambre d'hôtes ?

« Ouvrir une chambre d’hôtes est un choix qui correspond au style de vie auquel j'aspirais. La rencontre et le partage sont mes principales motivations. Lorsque nous vivions à Paris avec mon mari, nous utilisions beaucoup le système des chambres d’hôtes pour nos escapades le week-end. Il est vrai qu’à l’époque, nous avions des difficultés à trouver une adresse qui nous correspondait. D’où l’envie de concevoir un lieu selon notre goût, nos idées. Le projet s’est profilé d’ouvrir des chambres d’hôtes pour nos vieux jours, mais l’envie de passer plus de temps avec mes enfants au terme de mon congé parental et l’opportunité de quitter mon travail a rendu possible la concrétisation de ce projet plus tôt que nous l’espérions.

»

Quel métier avez vous exercé, ou exercez-vous encore, en parallèle de votre activité de chambres d'hôtes ?

« Avant l’ouverture de Lamaisonpujol, nous travaillions tous deux à Paris pour la FNAC, Philippe pour la cellule architecture et moi en marketing. Aujourd’hui, Philippe est toujours architecte et travaille pour Sephora (produits cosmétiques) à Paris, tandis que je m’occupe uniquement de la maison d’hôtes.

»

Dans quel état d'esprit recevez-vous vos hôtes : plutôt "Je reçois des amis avec qui je partage du temps, voire plus" ou "je me fais vite oublier" ?

« Je réserve à mes hôtes un accueil décontracté. L’important pour moi est de mettre les gens à l’aise et de rester disponible pour qu’ils se sentent réellement accueillis. Sans être copains ou amis, je souhaite que l’ambiance de la maison soit conviviale, dans le respect de l’intimité de chacun. Je prend toujours du temps pour observer les gens lorsqu’ils arrivent à la maison, je tente ensuite de m’adapter en fonction de ce que sont les gens, tout en restant moi-même. On n'a pas envie de décevoir.
»