3 questions posées à : Jacques Boy

Qu'est-ce qui vous a poussé à ouvrir une Chambre d'hôtes ?

« A l'origine Actlieu est une association, dont le but était de promouvoir le spectacle vivant dans des lieux intimes, à taille humaine (50 personnes), chez des particuliers par exemple. Et un jour j'ai eu le coup de foudre pour une maison au bord de l'Erdre, et j'ai commencé à rénové une, puis plusieurs maisons, dans lesquelles, le plus souvent, j'habitais. Je pouvais ainsi organiser des spectacles dans des lieux personnels, différents, pour lesquels j'ai eu assez vite des demandes d'hébergement à la nuit. Et cette activité a pris un peu plus d'ampleur avec le temps, puisque qu'aujourd'hui le D'Ô et le Brizeux sont devenus des lieux d'hébergements à part entière, tout en préservant la possibilité de les privatiser pour un jour ou pour un soir. »

Quel métier avez vous exercé, ou exercez-vous encore, en parallèle de votre activité de chambres d'hôtes ?

« J'ai un métier plus "classique" qui occupe largement mes journées : je suis responsable de la communication d'une filiale immobilière d'une grande banque. »

Dans quel état d'esprit recevez-vous vos hôtes : plutôt "Je reçois des amis avec qui je partage du temps, voire plus" ou "je me fais vite oublier" ?

« Le D'Ô et le Brizeux peuvent être considérés comme des chambres d'hôtes, car ce sont des lieux intimes, autrefois habités (j'ai moi-même vécu au Brizeux), tout en étant, de fait, des locations de courte durée. Nous préférons appeler ça des "Hôtels à chambres unique" car c'est ce qui se rapproche le plus de l'expérience proposée aux clients. Pour répondre à la question posée : nous voyons les clients à leur arrivée, et nous ne les croisons plus ensuite, sauf, bien sûr, s'ils en font la demande. En particulier, nous proposons toute une série de services (traiteur, massages, etc.) auxquels nos clients peuvent faire appel à tout moment. »